Ces questions ont aujourd’hui largement disparu, et nous débattons désormais dans un climat de plus grande sérénité. Car en finances publiques, la vérité, ce sont les chiffres : les chiffres sont incontestables, et ils montrent que ce que ce gouvernement a annoncé, il l’a fait, que le déficit se réduit et que les baisses de prélèvements obligatoires – les baisses d’impôts et de cotisations – sont une réalité. Et puisqu’on ne peut pas réduire le déficit et baisser les impôts sans faire d’économies, c’est donc que les économies, quel que soit le qualificatif qu’on leur appose, sont réelles.
Ce programme de stabilité a été présenté en détail à votre commission des finances. Il s’inscrit dans une trajectoire inchangée depuis deux ans ; et, pour ne pas lasser la représentation nationale, je voudrais aller à l’essentiel et être extrêmement précis dans mon propos.
L’essentiel est que les critiques portées à notre politique budgétaire se sont largement estompées, et qu’il n’en reste aujourd’hui plus qu’une seule : elle porte sur notre capacité à financer les dépenses nouvelles que nous avons engagées depuis le début de l’année.