Le 25 février dernier, l’agence Bio a présenté les résultats de l’agriculture biologique, qui sont en progression par rapport à 2014 : 65 % des Français ont, en effet, consommé régulièrement, en 2015, des produits qui en étaient issus et 89 % au moins occasionnellement, alors qu’ils n’étaient encore que 54 % en 2003.
Comme cela a été dit, l’agriculture biologique constitue une solution majeure et durable aux problèmes environnementaux. Elle joue également un rôle clé dans le développement de nos territoires.
Ainsi, fin 2015, la France comptait 28 725 fermes « bio » – soit 8,5 % de plus qu’en 2014 – regroupant près de 10 % des emplois agricoles. De même, l’agriculture biologique génère près de 2 000 emplois dans les fonctions de contrôle, de conseil, de recherche et de formation.
Or, outre un développement de la production et de la consommation, une meilleure formation des acteurs agricoles et agroalimentaires, une adaptation de la réglementation et une structuration des filières, le programme « Ambition bio 2017 » vise, pour la période 2014-2020, à renforcer la recherche et le développement en confortant les projets de recherche et de développement dédiés à l’agriculture biologique.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dresser un état de lieux de ces projets de recherche ? Quels sont les moyens financiers qui leur sont consacrés, les priorités retenues et les résultats obtenus ?