Permettez-moi aussi d’avoir un mot pour votre prédécesseur et son suppléant.
J’en viens au sujet important que vous soulevez. La stratégie d’EDF doit aujourd’hui être consolidée, vous l’avez rappelé, dans un environnement de marché extraordinairement défavorable, avec des prix désormais ouverts à la concurrence et un tarif de l’électricité historiquement bas. Il faut néanmoins continuer à investir, dans une stratégie claire, pour rénover et moderniser le parc existant, en France et sur les principaux marchés du groupe. C’est de l’emploi dans notre pays, sur les sites productifs ; c’est aussi la condition pour remettre au bon niveau de sûreté le parc nucléaire français.
Il faut ensuite investir pour pouvoir, dans le cadre des priorités qui sont celles du groupe, continuer à développer les sites productifs. Cela n’a en effet pas été le cas du parc fioul, ce qui a conduit l’entreprise à décider de supprimer, à Porcheville et à Cordemais, des tranches concernant la seule production au fioul.
Il n’en est rien, en revanche, pour ce qui est de la production au charbon ou au gaz. EDF continuera à investir dans les expérimentations du mix biomasse-charbon ou biomasse-gaz, de telle sorte que l’on puisse conforter la production et garantir l’emploi. Des investissements seront aussi consentis pour nous permettre de continuer à aller plus loin dans les services énergétiques, dans les partenariats requis avec les collectivités locales. Ce sont 10 milliards d’euros qui ont été investis dans ces diversifications entre 2010 et 2015, et le mouvement devrait s’amplifier dans les prochaines années.