Monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international, depuis plusieurs années, la Libye est ravagée par des guerres civiles qui ont fait des centaines de morts.
Le Printemps arabe en 2011, en chassant M. Kadhafi du pouvoir, n’avait pas abouti à l’établissement d’un pouvoir stable. Depuis 2014, deux autorités s’affrontaient. L’Organisation des nations unies, l’Union européenne et la France se sont engagées pour appuyer la création d’un gouvernement d’union nationale à Tripoli. Depuis décembre 2015, un accord a été conclu sous l’égide de l’ONU. La Libye a eu à faire face à plusieurs crises et nous devons lui manifester toute notre solidarité, non seulement pour la reconstruction du pays, mais aussi pour lutter contre le trafic de réfugiés, qui sème le chaos et met en danger des milliers de personnes.
Monsieur le ministre, il est vital pour le peuple libyen de mettre fin à la guerre civile qui a mis le pays à feu et à sang et d’éviter la séparation du pays en deux.
La Libye est confrontée à de nombreux défis : celui de la transition démocratique, qu’elle amorce et que l’on doit soutenir ; celui de la lutte contre l’État islamique, à laquelle le pays participe activement ; celui, enfin, de la lutte contre les trafiquants, qui profitent des migrants et entretiennent leur espoir alors que ces derniers risquent leur vie en Méditerranée.
Voilà plusieurs années que le peuple libyen subit l’instabilité des crises et la guerre civile. Le devoir de la communauté internationale est d’appuyer ce nouveau gouvernement d’union nationale qui nourrit tous les espoirs. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire quelle est la position de la France sur cette transition démocratique et ce que celle-ci a mis en place pour accompagner le nouveau gouvernement ?