Monsieur le Premier ministre, voici plus de trois semaines que le mouvement Nuit Debout occupe la place de la République à Paris. L’état d’urgence permet certes de telles manifestations, mais il me semble que de tels regroupements présentent un risque pour la sécurité publique car les personnes qui s’y trouvent peuvent servir de cible aux terroristes. Comment se fait-il qu’on interdise aux lycéens de sortir dans la rue pour fumer une cigarette mais qu’on autorise de tels rassemblements sur la voie publique ?
Tel n’est pas néanmoins le coeur de ma question. Je suis très inquiet de constater la montée en puissance du racisme antiblanc et de l’antisémitisme dans notre pays.