J’en veux pour preuve la récente tenue, dans l’enceinte de l’université Paris VIII, d’une manifestation intitulée « Paroles non blanches : rencontres autour des questions de race, travail et mobilisation », dont l’une des réunions avait pour thème « la blanchité dans les médias ». Les organisateurs de cet événement se disent opposés aux philosémites. Ils sont donc antisémites. Ils défendent la non-mixité et s’affirment anticapitalistes, anti-impérialistes et luttant contre la négrophobie. Ils ont en outre prévu d’organiser un « camp d’été décolonial » destiné « aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’État en contexte français ». Cette réunion est interdite aux Blancs, comme l’a notamment rappelé l’hebdomadaire Marianne dans sa dernière édition.
Il incombe à votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, de faire le nécessaire pour barrer la route à ces mouvements d’extrême gauche qui, tout autant que l’extrême droite que je combats, mettent notre démocratie en danger en prônant le désordre, le racisme et l’antisémitisme.