Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 2 mars 2016 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Nous avons le plaisir et l'honneur de recevoir Son Excellence M. Ehab Badawy, ambassadeur d'Égypte à Paris, qui va nous donner son éclairage sur les évolutions intérieures et la situation régionale.

L'Egypte a désormais un nouveau Parlement, comme le prévoyait la dernière phase de sa transition politique. Les échanges parlementaires vont donc pouvoir reprendre, ce qui est évidemment positif. Vous savez que nous sommes très attachés à la qualité des relations entre la France et votre pays, et au rôle qu'il joue et doit continuer à jouer dans la région.

Pourriez-vous faire le point sur le chemin parcouru depuis juillet 2013 ? Selon vous, que reste-t-il à faire ? Il y a la situation économique et sociale, qui ne peut pas s'améliorer du jour au lendemain, bien sûr, et la question des droits des personnes sur laquelle nous sommes régulièrement alertés, vous le savez. Par ailleurs, quelle analyse faites-vous de la menace terroriste dans le Sinaï ? L'organisation « Province du Sinaï » aurait fait allégeance à Daech et serait à l'origine de nombreux attentats.

Au plan régional, comment l'Égypte a-t-elle accueilli la proposition française d'une conférence internationale sur le processus de paix au Proche-Orient ? Notre nouveau ministre des affaires étrangères a confirmé hier, lorsque nous l'avons reçu, son intention de continuer dans cette direction. Comment avancer ? J'en viens à l'Arabie saoudite, qui est un allié important de l'Egypte. Ne peut-on avoir quelques inquiétudes sur ses évolutions internes et sur la guerre au Yémen ? S'agissant de la Syrie, comment garantir l'application de la cessation des hostilités et la poursuite des discussions ? Comment percevez-vous l'action de Staffan de Mistura et de la Russie, avec laquelle votre pays a des relations très étroites ? La Libye nous inquiète aussi beaucoup. Le gouvernement d'union nationale n'est toujours pas approuvé par le Parlement. Votre pays a été un des acteurs du dialogue, notamment avec le Parlement de Tobrouk, et un soutien du général Haftar dont on dit qu'il continuerait à poser quelques problèmes.

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