François Scellier a raison d'insister sur le poids de la coopération décentralisée. Nombreuses sont les collectivités françaises qui ont établi des liens avec des municipalités ou régions vietnamiennes. Celle-ci est cependant insuffisamment coordonnée en France, ce qui ne permet pas d'optimiser les actions.
Je rappellerai que la France est le deuxième pays donateur d'aide au Viêt Nam après le Japon.
Enfin, je regrette de manière générale que la France n'utilise pas ses atouts, à commencer par l'existence de 700 à 800 000 Français d'origine vietnamienne, dont je suis. Cette ressource n'est absolument pas exploitée alors que les histoires personnelles, familiales, de ces personnes, leurs liens affectifs, culturels et économiques avec le Viêt Nam , constituent autant de ponts entre nos deux pays.