Vous aurez compris que, compte tenu du cadre dans lequel se déroulent nos débats, je suis contraint de demander à notre excellent collègue Philippe Goujon de retirer son amendement. Sur le fond, je tiens à redire combien je partage sa préoccupation.
J’entends bien, monsieur le secrétaire d’État, que vous avez engagé des discussions et un travail avec des élus locaux, comme le maire de Bordeaux et d’autres autorités municipales, mais les députés que nous sommes sont encore très vivement préoccupés par l’articulation entre l’état d’urgence et le maintien des « fans zones ». Ce débat est légitime : nous l’avons ce soir et l’aurons à nouveau dans quelques jours lorsque, comme vient de le confirmer le président Dominique Raimbourg, le ministre de l’intérieur viendra expliquer devant la commission des lois les conditions dans lesquelles le Gouvernement sollicite la prolongation de l’application de l’état d’urgence.