Monsieur le député, le secrétaire d’État au budget me prie de l’excuser et vous remercie de votre question dans laquelle vous avez parfaitement résumé la situation.
Vous l’avez dit, la plateforme douanière de transport routier international de Saint-Louis est à la fois fondamentale pour la surveillance douanière, et saturée. Au-delà des conséquences que cela emporte sur la qualité du service douanier, cela a aussi des conséquences sur la circulation sur l’autoroute A35 qui intéressent directement votre circonscription et plus largement la région au regard du caractère central de cette autoroute dans le schéma routier.
C’est pourquoi un projet d’aménagement de la plateforme douanière a été engagé par la DREAL Grand Est – Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement du Grand Est –, visant à améliorer la circulation et le stationnement des poids lourds sur cette plateforme douanière.
Il s’agit notamment de séparer les flux – transit, véhicules vides, véhicules candidats au dédouanement, véhicules de secours – mais aussi, vous en parliez, de travailler au réaménagement du parking pour prévoir des places spécifiques destinées aux véhicules transportant des matières dangereuses.
D’autres aménagements doivent contribuer au confort global du site, tels que des équipements d’assainissement et des locaux destinés à abriter les formalités douanières.
Vous interrogez le Gouvernement sur la réalité de son soutien à ce projet. Je tiens à vous rassurer : il est entier et il est bien au rendez-vous. Le dossier des études préalables transmis par la préfecture de région a fait l’objet d’une approbation ministérielle par mon collègue des transports, Alain Vidalies, le 22 avril 2016.
Cette opération est financée à hauteur de 250 000 euros cette année, au titre des études inscrites dans le plan exceptionnel pour la relance des investissements routiers pour 2016.
S’agissant de la date exacte de démarrage des travaux, j’aimerais pouvoir vous répondre, mais il est malheureusement trop tôt pour le faire car cette date d’engagement dépendra de l’avancée et des conclusions des études que je viens d’évoquer. Vous comprendrez qu’il faille faire les choses dans l’ordre ! Mais je tiens encore une fois à vous rassurer : ces crédits engagés permettent d’avancer les études d’avant-projet qui commenceront plus tôt que dans le calendrier initial.
Je vous le dis à nouveau, monsieur le député, le Gouvernement est bien mobilisé sur ce projet qui nous apparaît majeur ; il sait pouvoir compter sur votre vigilance.