Intervention de Ségolène Neuville

Séance en hémicycle du 3 mai 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Hôpital de montluçon

Ségolène Neuville, secrétaire d’état chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion :

Monsieur le député, je vous prie de bien vouloir excuser Marisol Touraine : c’est en son nom que je vais, de nouveau, vous répondre.

Vous avez raison : l’action assumée du Gouvernement en faveur de l’hôpital public a totalement inversé la tendance par rapport à l’action menée avant 2012. Nous avons mis un terme à la convergence des tarifs avec le secteur privé à but lucratif, qui était délétère, en particulier pour l’hôpital public, et balayait les spécificités de la mission de ce dernier. Nous avons aussi redonné aux hôpitaux de proximité, indispensables aux territoires ruraux, tout le soutien qu’ils méritent, en réformant la tarification à l’activité et en finançant de manière spécifique les établissements isolés. Nous avons également revu de fond en comble la manière de soutenir les hôpitaux en difficulté structurelle, en misant sur une démarche consistant en un soutien financier parfois massif accordé aux établissements pour leur donner le temps de s’adapter aux nouveaux besoins.

Tel est justement le cas du centre hospitalier de Montluçon, que la gestion antérieure à 2012 avait laissé exsangue, faute d’un projet médical véritablement soutenu et piloté. Depuis deux ans, comme vous l’avez dit, cet établissement a été remis sur les rails, retrouvant l’attractivité qu’il avait perdue, ce qui s’est traduit, en effet, par une hausse d’activité.

Pour permettre à l’hôpital de Montluçon de relever les défis de transformation indispensables à la pérennité de son offre de soins, l’État s’est montré au rendez-vous, puisque plus de 15 millions d’euros ont été versés à l’établissement dans le cadre de la démarche validée par le Comité de la performance et de la modernisation de l’offre hospitalière.

Comme vous, je veux bien sûr saluer l’engagement des professionnels hospitaliers de Montluçon. Il faut quand même être clair avec eux : ils sont appelés à poursuivre la transformation de leur établissement au service des patients qu’ils accueillent tous les jours, avec le développement des coopérations, notamment dans le cadre du futur groupement hospitalier de territoire, mais aussi avec des nouvelles modalités de prise en charge qui évitent les hospitalisations longues et pénibles pour certains patients.

C’est pour cela, monsieur le député, que nous continuerons d’accompagner le centre hospitalier de Montluçon dans son évolution, comme nous l’avons toujours fait depuis quatre ans.

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