Monsieur le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur la base d’un premier accord signé en avril dernier avec l’État, Hervé Morin, président de la nouvelle région normande, a pris une initiative particulièrement audacieuse et courageuse visant à mettre un terme à des années de défaillance chronique, pénalisant des dizaines de milliers d’usagers du train et incompatible avec la vision moderne, que nous pouvons partager, d’un service de qualité en matière de transports collectifs, d’une nécessaire mobilité sur le plan professionnel et social, ainsi que du respect de l’environnement.
La région normande devient ainsi l’autorité organisatrice des transports en région, dont elle assurera l’organisation ainsi que la maintenance, donc, la responsabilité. Outre cet accord, la région, l’État et la SNCF ont confirmé qu’ils engageraient près de 800 millions d’euros dans la modernisation des deux principales lignes normandes.
Monsieur le secrétaire d’État, s’agissant des matériels roulants, une très forte attente et une grande exigence se manifestent pour que les investissements engagés répondent, de manière quantitative et qualitative, aux demandes unanimes des responsables politiques normands, ainsi que, naturellement et avant tout, aux usagers, qui font l’expérience chaque jour des défaillances de ces matériels.
En novembre 2011, j’avais soumis l’idée d’un projet d’intérêt national pour une ligne desservant une région qui va de Paris à la mer, qui incarne le nord-ouest de la France et qui aboutit au premier port français, celui du Havre. Un projet de cette importance mériterait un investissement majeur de l’État dans la vision structurante de l’aménagement du territoire.
Aussi, monsieur le secrétaire d’État, quelles initiatives comptez-vous prendre pour en renforcer le pilotage politique et la mise en oeuvre ?