Permettez-moi de vous dire que je me suis beaucoup déplacée, dans de nombreuses circonscriptions. J’ai été à l’écoute de salariés, de syndicalistes, de chefs d’entreprise ; ce n’est absolument pas ma France, que vous décrivez. Je suis désolée, mais vous ne pouvez pas tenir de tels propos. Nous n’envoyons pas les salariés dans la gueule du loup patronal. Nous essayons de développer de nouvelles formes de relations de confiance, de nouvelles formes de régulation sociale. À quoi sert le principe majoritaire pour les accords d’entreprise si ce n’est précisément à reposer un véritable verrou ? À quoi sert de développer la négociation du temps du travail ?