Intervention de Paul Giacobbi

Séance en hémicycle du 3 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Commémoration du drame du stade de furiani

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

Monsieur le secrétaire d’État chargé des sports, le 5 mai 1992 a eu lieu la plus grande catastrophe qu’ait connue le sport français. L’effondrement de la tribune nord du stade Armand-Cesari à Furiani, en Corse, faisait dix-huit morts et plus de 2 300 blessés. La mobilisation des services de secours et des hôpitaux, la solidarité de tous, non seulement sur place, en Corse, mais aussi dans la France entière, ont représenté, dans le malheur, un moment d’humanité que notre île n’oublie pas.

Depuis de nombreuses années, inlassablement, les familles des victimes avec, à leurs côtés, les acteurs du monde sportif et les élus unanimes, réclament un hommage national. Le dialogue est ouvert depuis de longues années sur cette question qui n’aurait jamais dû en être une. Je peux témoigner, monsieur le secrétaire d’État, de votre mobilisation sur ce dossier : vous avez reçu les instances nationales du football – ce qui n’a pas été facile – ainsi que l’association représentant les victimes, lors de plusieurs réunions de travail auxquelles vous m’avez convié.

Vingt-quatre ans après, le 10 mars dernier, le Gouvernement a entendu cet appel et reconnu la catastrophe de Furiani comme un drame national, avec l’inauguration d’une plaque apposée au ministère des sports, qui porte cette mention : « Furiani, plus jamais ça. Furiani mai più. », pour que la nation tout entière se souvienne. À l’avant-veille de la date anniversaire de ce jour affreux, pourriez-vous indiquer à la représentation nationale quelles actions concrètes en faveur de la promotion des valeurs du sport vous entendez mener à l’occasion de cette commémoration ?

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