De reculade en reculade, il s’est éloigné des avancées sociales et économiques dont il aurait pu faire bénéficier notre pays. Mentionnons en outre tout ce qui n’est pas prévu par le projet de loi mais en découle directement. Pour tenter de calmer le mouvement des jeunes et des étudiants, le gouvernement a accordé de nouveaux droits dont une aide à la recherche d’un premier emploi, une revalorisation et une extension des bourses, une garantie locative universelle et l’extension de la CMU complémentaire, soit plusieurs centaines de millions d’euros pour l’UNEF avec pour résultat la poursuite du mouvement ! Et au lieu de condamner les violences avec la plus grande fermeté, le président de l’UNEF préfère pointer du doigt nos forces de l’ordre, ce qui est intolérable ! Ainsi, votre projet de loi non seulement n’apporte pas les modifications nécessaires à la réforme de notre marché du travail mais constitue un pas de plus vers l’assistanat de la jeunesse qui ne le souhaite pas et mérite bien mieux que cela.