Je remercie le rapporteur de cette heureuse initiative. Les choses avancent, hélas lentement. On a d'abord parlé de symptôme il y a quelques années, puis de syndrome ; on évoque aujourd'hui une maladie idiopathique. Au sein de la communauté scientifique, des progrès sont réalisés, mais une certaine opacité perdure. Un débat a lieu entre généticiens, algologues, rhumatologues. Grâce à votre démarche, monsieur le rapporteur, nous pourrons au moins agir au niveau des administrations que sont les CPAM, les MDPH et la médecine du travail pour améliorer le quotidien de patients qui souffrent réellement et à qui l'on n'apporte aucune réponse adaptée – on connaît celle de l'assurance maladie.
Je suis donc ravi, comme mes collègues, de cette proposition de résolution qui semble faire l'unanimité parmi nous, même si nous devons nous attendre à ce que des difficultés perdurent du côté de la communauté médicale, divisée quant à l'étiopathologie de cette maladie.