Quelle image cet épicier du Gouvernement donne-t-il de notre démocratie ! Il vient, il fait ses comptes, se rend compte qu’il n’a pas la majorité, ou n’en est pas bien sûr – c’est dire l’accueil réservé à ce texte par les parlementaires – ressort, puis revient, compte à nouveau, discute, prend son petit carnet, son petit crayon, et au final, c’est la démocratie, c’est notre République, qui est bafouée.