Monsieur le député, vous venez de le rappeler, la France a voté, lors du conseil exécutif de l’UNESCO du 16 avril dernier, une résolution. Elle traitait de la situation de Jérusalem.
Le vote de cette résolution a suscité, en Israël mais aussi en France, des interrogations, voire des inquiétudes. Vous venez de les exprimer avec émotion et passion.
Le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a déjà répondu hier, dans ce même hémicycle, à une question posée par votre collègue par Claude Goasguen. Celui avait rappelé, avec justesse me semble-t-il, quelle était la réalité de Jérusalem.
Je veux le redire devant vous avec force et conviction : en aucun cas, pas plus hier qu’aujourd’hui ou demain, la France ne niera la présence et l’histoire juives à Jérusalem. Cela n’aurait aucun sens : il serait en effet absurde de nier cette histoire.
Il y a, dans le texte de cette résolution de l’UNESCO, des formulations malheureuses et maladroites qui heurtent. Elles auraient incontestablement dû être évitées, comme ce vote.