Je vais répondre précisément. Si nous n’avons pas accepté cet amendement, c’est parce qu’il prévoit l’obligation pour un travailleur détaché de parler ou de comprendre le français ou, à défaut, pour son employeur de prévoir les services d’un interprète. Je suis d’accord avec vous sur le fond, car la question de la langue est essentielle, notamment en termes d’accès au droit ou pour comprendre les consignes de sécurité. Mais cet amendement posait des problèmes juridiques. Par ailleurs, comment imaginer qu’un employeur qui envoie un seul travailleur détaché envoie en même temps un interprète ?