Intervention de Najat Vallaud-Belkacem
Séance en hémicycle du 11 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique scolaire
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :
J’en retiens que vous aimez le mérite, mais que cela ne vous choque pas de voir, dans l’école actuelle, le déterminisme social l’emporter largement sur le véritable mérite.
J’en retiens que la fatigue des enfants désormais scolarisés sur cinq jours au lieu de quatre vous émeut, mais que lorsqu’on les pressurait sur quatre jours, avec la dégradation des résultats scolaires qui s’en suivait, cela ne vous faisait ni chaud ni froid.
Le 12/05/2016 à 09:32, laïc a dit :
"cela ne vous choque pas de voir, dans l’école actuelle, le déterminisme social l’emporter largement sur le véritable mérite."
Mme Vallaud-Belkacem balance comme ça des accusations sans preuve : ceux qui réussissent seraient ceux qui seraient riches, tandis que les pauvres seraient infailliblement voués à l'échec. En plus, il y aurait complot de la part de l'Etat pour que les pauvres échouent, puisqu'elle dit que le "véritable mérite" est nié. Mais par qui ? Qui note à l'école ? Sont-ce les parents d'élèves riches (pas les pauvres...) ou les professeurs ? Si le véritable mérite est impossible ou très partiel, comme le dit clairement la ministre, il faut en penser que les professeurs vont délibérément saquer les élèves pauvres, et attribuer de bonnes notes aux élèves en fonction du seul niveau social de leurs parents. Vous imaginez les professeurs en train de s'enquérir de la situation professionnelle des parents pour noter les enfants ? C'est totalement absurde. Mme la ministre prend ses fantasmes de persécution pour des réalités.
En plus, au sujet de "l'école actuelle", elle devrait s'apercevoir que ça fait quand même 4 ans que la gauche est au pouvoir, et qu'elle critique en fin de compte l'école socialiste, sa propre école (d'autant que les ZEP et les REP existent depuis un bon bout de temps déjà, et que toute forme de "handicap social" est combattue depuis déjà fort longtemps). Rappelons aussi que l’Éducation nationale est un fief de la gauche, et il faudrait en conclure que ce sont des profs de gauche, portés à l'égalitarisme, qui pratiqueraient la discrimination scolaire en saquant délibérément les élèves pauvres ? Que de contradictions...
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