Étant ancien suppléant d'une députée nommée secrétaire d'État qui a pris le luxe d'un congé de maternité de six semaines, je suis très heureux de participer à ce colloque. Je note d'ailleurs que, dans les assemblées d'Europe du Nord, les suppléants de députées en congé de maternité entrent en fonction.
Le combat de la langue – la féminisation des noms de métiers, fonctions et grades – n'est pas terminé, il se joue aussi dans la grammaire. Il relève aussi de décisions politiques.
À l'heure de la crise de la représentation politique, la problématique de l'accès des femmes en politique s'ajoute à celle de la démocratie participative – thématique portée par une candidate qualifiée au second tour de l'élection présidentielle. Comment renouveler la vie politique sans tomber dans le piège essentialiste ?