C'est bien la question essentielle de la connaissance de ses origines qui est remise en cause dans votre texte, car l'abolition dans la loi de la différence des sexes et de l'engendrement va à l'encontre de l'universalité des individus face à la différence des sexes. Aucune loi ne pourra nous affranchir de la logique de notre condition et de la raison qui nous fonde à vivre.
Alors, vous refusez le débat avec les Français, vous refusez le référendum, vous refusez d'entendre les spécialistes qui s'opposent à votre projet.
Vous divisez la France et cataloguez les Français : les pour et les contre, les tolérants et les homophobes, les égalitaristes et les sectaires, les progressistes et les conservateurs.
Non, madame la garde des sceaux, je ne suis pas homophobe ! Non, je ne suis pas sectaire ! Non, je ne suis pas conservatrice ! (Sourires sur les bancs du groupe SRC.)