Mesdames et messieurs les députés, ce projet de loi est le fruit de ce que Paul Valéry appelait la « coopération des esprits ». Nous ouvrons maintenant la discussion générale en séance publique. Bien des amendements ont été déposés, mais je suis convaincu que nos échanges seront marqués de la même conception, pour aller dans le sens de l’intérêt général, celui du bon fonctionnement de la justice.