Pour autant, je veux le dire : les policiers ne comprennent pas une forme d’inaction qui caractérise la politique du Gouvernement. Auriez-vous reçu des consignes de l’Élysée pour vous empêcher de prendre en compte leurs légitimes revendications à la sécurité ?
Ils ne comprennent pas pourquoi, au coeur de l’état d’urgence, au coeur d’une situation de menace terroriste maximale, des manifestations ne sont toujours pas interdites. Ils ne comprennent pas pourquoi vous n’avez pas porté plainte contre les scandaleuses affiches de la CGT.
Monsieur le Premier ministre, le soutien que vous apportez ne peut se limiter à des mots. Il doit aujourd’hui se traduire par des actes.