À force de nivellement, de crainte de l’excellence – ce mot proscrit, et qui est pourtant une part de chacun de nous et de chacun de nos enfants –, cette part-là, vous avez décidé de l’ignorer ; d’où l’erreur dramatique de la réforme des rythmes scolaires, dont on attend toujours une évaluation. Sur tous ces bancs, nous avions dit nos réticences à ce sujet. Derrière votre silence, c’estL’Écroulement de la Baliverna.
Votre réforme du collège interdit aux plus modestes d’appréhender les savoirs qu’ils ne peuvent pas a priori atteindre et aux meilleurs de continuer à progresser. Qu’en résulte-t-il ? Un vent d’inégalités sans précédent et une carte de l’éducation nationale qui se transforme en manteau d’Arlequin, au gré de la loterie rectorale. Madame la ministre, arrêtez ce saccage de l’éducation nationale.