…c’est la difficulté à en sortir. Pourtant, c’est nécessaire. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain, peut-être au creux de l’été. La juxtaposition de l’état d’urgence et de la vague intolérable de violence en cours est absolument incompréhensible pour le citoyen. Elle est incompréhensible parce qu’elle est inexplicable et, je le répète, totalement inacceptable.
Nous ne sommes plus, en fait, en état d’urgence, mais nous le sommes encore en droit. Je vous propose aujourd’hui, avec l’amendement que je présenterai dans quelques instants, de mettre en accord le fait et le droit.