J’aimerais revenir sur le débat que vous avez eu avec mon collègue tout à l’heure au sujet de la dissolution de certains groupes, monsieur le ministre. Je fais partie de ceux qui estiment qu’elle ne sert strictement à rien. Dieu sait que j’ai vu, au cours de ma vie professionnelle, des groupes dissous renaître sous d’autres appellations, souvent plus violents encore. Vous disposez bien, aux termes de la loi du 20 novembre 2015 que vous avez fait voter, si mes souvenirs sont exacts, de la capacité de dissoudre les groupes qui troublent gravement l’ordre public, mais cela ne servira à rien.