Si les conditions sont réunies, je le redis solennellement devant votre assemblée, nous procéderons à la dissolution de ces groupes. Mais nous ne pouvons pas le faire sans la garantie que le dossier de dissolution apporte la preuve de tous ces éléments.
Je vous le répète, monsieur Collard, les arguments que je vous présente sont rigoureusement conformes au droit. Il ne suffit pas que des individus se rendent coupables de violences, encore faut-il que ces violences se rattachent à l’activité collective du groupe que l’on dissout, sinon la dissolution ne serait pas légale.