Intervention de Catherine Quéré

Séance en hémicycle du 30 janvier 2013 à 22h45
Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Quéré :

Madame la garde des sceaux, madame la ministre de la famille, mes chers collègues, les valeurs de la République, les premières d'entre elles, inscrites sur le fronton de nos mairies – liberté, égalité, fraternité – sont pleinement respectées et sont mêmes magnifiées par le texte que vous défendez.

Cette loi incarne la richesse de notre République, le respect de chacun et la liberté de tous. « Chaque fois qu'une loi accentue la liberté des uns sans menacer celle des autres, nous devons la voter sans attendre ; c'est le cas aujourd'hui », me disait hier matin dans le train un aumônier de ma ville qui se rendait à Paris.

Pourquoi alors avoir peur aujourd'hui de la liberté ? Est-ce que la loi sur le mariage pour tous vient restreindre la liberté de quelqu'un dans cette assemblée ? Je ne le crois pas !

Mes chers collègues, il est des débats, des enjeux et des moments dans la vie parlementaire où la mauvaise foi doit être écartée et où les réflexes politiciens doivent s'effacer devant la nécessité de débattre sur un texte qui permet à la société d'avancer.

Parlons franchement, sans artifices. Oui, le texte sur le mariage pour tous renforce le mariage.

1 commentaire :

Le 21/08/2015 à 16:27, laïc a dit :

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"Est-ce que la loi sur le mariage pour tous vient restreindre la liberté de quelqu'un dans cette assemblée ? Je ne le crois pas !"

On peut s'inquiéter des répercussions psychologiques d'un enfant élevé par deux mères, n'est-ce pas préjudiciable à la santé mentale de l'enfant qu'il soit ainsi sans cesse renvoyé à la sphère féminine, et en disant à chaque fois "maman" lorsqu'il s'adresse aux deux femmes qui l'entourent ? Et quand il voudra savoir qui est son père, quand il demandera pourquoi il ne le voit jamais, que lui répondra-t-on ? Qui voudrait être à la place de cet enfant ? Ainsi, il n'y a pas que le problème de la liberté qui est pris en compte, le problème du développement psychologique et social harmonieux et équilibré de l'enfant doit également être pris en considération.

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