Je citerai également le sociologue Jean-Pierre le Goff : « Cette grande bataille idéologique est menée au nom de l'égalité. Mais a-t-on le droit de bricoler l'anthropologie au nom de l'égalité ? » (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Au nom de cette même égalité, a-t-on le droit de violer les consciences ? Je pense à la conscience de vos députés, à qui on a fait savoir qu'on ne voulait voir qu'une seule tête. Cela a conduit très démocratiquement – cela m'a choqué – le Premier Ministre à dire dès dimanche soir : « Le texte sera voté ». Pourtant, l'un des vôtres, Jérôme Lambert, écrit : « le texte m'a conforté dans mon opposition. Je refuse qu'on parle d'égalité à tort et à travers sur des sujets où c'est la diversité qui crée la vie. »
Quant à la conscience des maires, je ne veux pas croire aux paroles de circonstance de la part du Président de la République qui promettait aux maires de France, lors de leur dernier congrès, l'introduction d'une clause de conscience. On connaît la suite…
À défaut de conscience, reste-t-il un brin de raison à certains ? Je pense à votre richissime soutien, M. Bergé,…