Ces initiatives ont permis de comparer les législations, de comprendre les difficultés auxquelles s'étaient heurtés d'autres législateurs et d'apprendre des solutions qu'ils y avaient apportées. L'amendement « balai » d'Erwan Binet doit par exemple beaucoup à cette ouverture.
Ce déplacement a également permis de se rendre compte à quel point la question est considérée comme banale dans les pays qui ont légiféré, mais aussi d'appréhender la situation de nombreux Français obligés de s'installer à l'étranger simplement pour se marier ou obligés d'effectuer de nombreux aller-retour simplement pour pouvoir avoir un enfant.
Et je pense aujourd'hui avec émotion aux centaines de Françaises et de Français de Belgique, des Pays-Bas ou d'ailleurs dont les couples et les familles y sont reconnues mais sont encore illégitimes en France.