S'il suffisait d'un père et d'une mère pour faire le bonheur d'un enfant, cela se saurait depuis fort longtemps. Je vous citerai à ce propos Élizabeth Badinter : « […] ce n'est pas parce qu'on devient mère ou père que l'on est bon parent […]. Ce n'est pas parce que l'on a porté et mis au monde un enfant et que l'on est doté des hormones du maternage que l'on saura aimer cet enfant. […] Combien de pères fouettards, lointains, voire carrément absents se sont-ils succédé depuis l'origine des temps ? […] la parenté hétérosexuelle n'est pas la panacée universelle. Pourtant, nul ne songe à demander des comptes aux futurs parents hétérosexuels. »