Il s'agit de supprimer l'article 25, qui tend à faire passer d'un an à six mois la durée de validité des chèques.
Si l'intention de modernisation des paiements est louable, nous bénéficions de l'expérience du plafonnement du règlement en numéraire qui s'est, à mon avis, révélée très négative. De nombreuses personnes, en particulier celles qui sont âgées, qui ont des revenus modestes ou sont éloignées du numérique et des nouvelles techniques de communication, peuvent se trouver en difficulté lors de modifications brutales comme la réduction de la durée de validité des chèques. Il est inutile de bouleverser les choses et, si elles doivent évoluer, au moins faut-il leur en laisser le temps.