Nous ne pensons pas cela. Tout à l'heure, lorsqu'il a été question d'organiser une simple conférence de filière, vous nous avez expliqué qu'il fallait se méfier, que l'on pourrait soupçonner une entente alors même qu'il ne s'agissait que de parler de stratégie agro-alimentaire. Ici, nous parlons de pratiques commerciales, de centrales d'achat qui représentent 90 % des achats aux fournisseurs pour un marché unique de 65 millions de consommateurs. Il y a un vrai problème, et il est légitime que nous intervenions : les relations sont déséquilibrées au point que la concurrence a disparu dans certains secteurs. Il faut remettre de la concurrence.