Comme l'article 38, l'article 43 doit être revu. Ce n'est pas en supprimant bêtement des qualifications demandées pour exercer un métier que l'on va favoriser l'accès à ce dernier, surtout s'il nécessite des précautions particulières en matière de sécurité ou d'hygiène. Cela concerne, par exemple, les coiffeurs, mais aussi les ramoneurs. Nous ne sommes plus à l'époque des petits Savoyards qui partaient tout jeunes travailler dans les grandes villes. Le métier de ramoneur impose aujourd'hui des exigences particulières en matière de sécurité : le ramonage doit être maintenu sur la liste des secteurs pour lesquels une qualification reste obligatoire.
Je vous avoue que, s'agissant de cet article, je ne vois pas quelle est la logique du Gouvernement et du ministre de l'économie. Ce dernier, pour favoriser l'emploi et l'activité artisanale, réduit les qualifications plutôt que les charges et la paperasse – il pourrait aussi travailler davantage sur le régime social des indépendants (RSI).