On ne peut pas se contenter d’appliquer une règle comptable, démographique et fermer une classe dès lors que l’on tombe sous un certain seuil. C’est pour en finir avec ce type de politique, qui était tout de même la norme jusqu’ici, que j’ai souhaité proposer à tous les départements ruraux de France de signer avec le ministère de l’éducation nationale des « conventions ruralité », qui sont des engagements réciproques : plutôt que de fermer une classe, voire une école, en raison de la baisse du nombre d’élèves, nous la maintenons pendant trois ans, à condition que, durant cette même période, les élus locaux de ce département rural réfléchissent ensemble au réaménagement du territoire, au travers d’un regroupement pédagogique intercommunal ou de toute autre solution. Avoir trois ans devant soi permet de travailler sans avoir le couteau sous la gorge.
Ces « conventions ruralité », qui ont fait l’objet d’un rapport très intéressant du sénateur Alain Duran, répondent à un réel besoin. De plus en plus de départements les signent. Si ce n’est pas le cas du vôtre, je vous invite à vous rapprocher de nos services pour prendre connaissance du contenu de ces conventions.