Je vais vous en donner un exemple. La Moselle, dont je parlais tout à l’heure, compte soixante-quatorze dispositifs bilangues de continuité ; votre département en compte cinquante-sept. Eh bien, figurez-vous qu’il y en a cent à Paris, mais deux cents à Amiens et encore bien davantage à Strasbourg ! Leur nombre dépend donc de la situation territoriale et de la préexistence des dispositifs de continuité, que nous maintenons et souhaitons développer à l’avenir. Tous les territoires y gagneront.
J’en viens aux autres sujets que vous avez évoqués.
Pour ce qui est des rythmes scolaires, je vous renvoie à la lecture du rapport de Françoise Cartron, où vous trouverez des informations intéressantes. Vous y trouverez en particulier ce chiffre, assez méconnu : le nombre de places ouvertes dans les accueils collectifs de mineurs qui proposent des activités périscolaires a augmenté de deux millions en deux ans. La réforme des rythmes scolaires a fait passer le nombre d’élèves s’adonnant à une activité périscolaire de 25 % à 85 %, essentiellement au sein des classes populaires. Je n’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi c’est très important.