Monsieur le député, votre question me permet d’illustrer un propos précédent. J’ignore si vous étiez déjà arrivé lorsque j’ai évoqué ces fameuses « conventions ruralité », dont je rappelais qu’un certain nombre de départements les avaient déjà signées. Pour être précise, ils sont quinze à avoir accepté de s’engager et vingt-cinq départements supplémentaires s’apprêtent à signer pour la rentrée qui vient. C’est donc un vrai succès.
Pour l’année 2015-2016, la Creuse, qui a été parmi les premiers départements à s’engager, a ainsi pu récupérer cinq postes de plus que ceux qu’elle aurait dû obtenir compte tenu de sa démographie. Surtout, au-delà de ces cinq postes, ce dispositif a permis d’engager un travail qualitatif important pour réfléchir au déploiement du numérique éducatif, du dispositif « plus de maîtres que de classes », ou même de la préscolarisation des enfants de moins de trois ans. Sans vouloir leur faire une publicité excessive, ces conventions sont donc une excellente initiative, aussi bien pour les collectivités que pour nous.
Pour répondre à votre question, qui était très concrète et qui portait sur les RPI concentrés et déconcentrés, je souhaite de la souplesse. C’est d’ailleurs à cela que servent ces conventions : à s’adapter aux territoires et à faire en sorte que les acteurs, les collectivités locales et les représentants du ministère dans le territoire puissent travailler ensemble. Comme vous le disiez très justement, il faut que tout le monde se mette autour de la table et que vous y travailliez. C’est la consigne que je donne à mes services académiques.
En l’occurrence, ce qui est intéressant avec ces conventions, c’est justement que les choses ne sont pas figées : elles font l’objet d’un dialogue régulier et constructif, et parce que tous les territoires sont différents, ce dialogue est adapté à chaque territoire. N’hésitez pas, vous qui êtes élu de ce territoire, à saisir les services académiques, auxquels je donnerai par ailleurs l’instruction de poursuivre le dialogue.