Intervention de Michel Piron

Réunion du 11 mai 2016 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Pourquoi, monsieur le secrétaire d'État, cette opacité ? Elle est parfois présentée comme une nécessité méthodologique par des personnes, qui veulent peut-être défendre ainsi une approche technocratique, mais il y va quand même de la légitimité de la gouvernance européenne. À qui profite-t-elle ? Sur quoi porte-t-elle essentiellement ?

À propos de Nairobi, on voit bien quand même que, entre multilatéralisme, bilatéralisme et plurilatéralisme, il y a encore de fortes différences, des divergences même. Comment ne pas s'interroger ?

S'agissant des négociations avec les États-Unis, Jacques Myard a évoqué à juste titre une asymétrie fondamentale entre un État fédéral qui ne s'engage que très partiellement et une Union européenne qui pourrait s'engager totalement ? Espérez-vous encore une réponse américaine à la question de l'arbitrage, qui est fondamentale ? D'autre part, pourriez-vous dresser un état des lieux des divergences, y compris intra-européennes, au sujet du dumping, notamment en ce qui concerne l'acier, et de la règle du droit moindre ? Ceux qui font du négoce n'ont pas exactement les mêmes intérêts que ceux qui font de la production, et, manifestement, de ce point de vue, l'Europe semble loin d'être unie.

Enfin, compte tenu des échéances électorales, la partie américaine est-elle si unie que cela dans les discussions ?

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