Ce texte est positif, mais je souhaiterais souligner un paradoxe : dans notre imaginaire, à droite comme à gauche, on perçoit dans la commune le fondement de la démocratie. Or il existe des communes de vingt habitants qui ne peuvent évidemment pas fonctionner ; la création des intercommunalités s'avère également optionnelle, quand d'autres pays n'hésitent pas à fixer autoritairement un seuil minimal d'habitants pour une commune. Je ne suis pas forcément un partisan de cette dernière méthode, mais ce respect pour la liberté des communes contraste avec le traitement réservé aux régions. On a regroupé des régions disparates et trop grandes, comme celle allant des frontières de l'Île-de-France au Rhin. La prévenance à l'égard des communes disparaît lorsqu'il s'agit de décider pour les régions.