Il est temps de légiférer sur la rémunération des patrons, qui fait l’objet d’un débat récurrent. Nous devons définir un cadre et déterminer une échelle. je remercie le groupe GDR d’avoir pris l’initiative de déposer cette proposition de loi. Dans un contexte où certains salaires apparaissent exorbitants, disproportionnés et étant donné qu’ils sont eux-mêmes le résultat de la financiarisation de l’économie, il est nécessaire de réguler et de légiférer. Il faut promouvoir une certaine cohésion entre les rémunérations les plus hautes et les plus basses. La procédure – ce que proposent un certain nombre de nos collègues et le Gouvernement – est un élément de réponse, mais elle n’est pas la solution. Il est important de rétablir une certaine décence au sein des entreprises et de s’assurer que la direction ne sera pas déconnectée de la réalité.
Cet amendement, que j’ai signé avec Christian Hutin, membre du Mouvement républicain et citoyen, vise à rétablir l’article 1er. Il indique que le salaire minimum ne peut être inférieur au vingtième de la rémunération la plus élevée.