…ou dans l’immobilier, favorisant ainsi la constitution d’une bulle et le rendant inutile pour l’économie réelle.
Un non-sens écologique ensuite, puisque les plus riches, par leurs habitudes alimentaires, leurs déplacements ou leurs habitations laissent une empreinte carbone bien plus élevée. Un non-sens social enfin, lorsque l’on pense à la communauté de travail et de vie qu’est l’entreprise, à sa responsabilité sociale et, tout simplement, au pacte social national.
Je terminerai en rappelant une proposition qu’avait faite le PDG d’un grand groupe alimentaire. Il affirmait qu’en réduisant de 30 % la rémunération des 1 % les mieux payés, on pourrait multiplier par deux le revenu des 20 % les moins payés. Cette proposition a été mise sous l’éteignoir, et son auteur contraint de se taire : c’est la loi du milieu qui s’est imposée. C’est contre cela que nous devons lutter en rétablissant l’article 1er.