Je voudrais réagir à ce que Mme Leroy a dit tout à l’heure au sujet des primes des salariés. Il n’est pas concevable de les mettre sur le même plan que les rémunérations des dirigeants. Quand ces primes qui figurent sur la fiche de paie des salariés atteignent 20 ou 30 % du total, c’est un grand maximum !
De quoi parlons-nous ici, madame ? De primes pour exposition à la chaleur ou à la poussière, de primes pour conditions de travail particulières, pour travail de nuit, etc. Ce n’est pas du tout comparable !
Sachez, madame, qu’avoir été exposé à la chaleur pendant toute sa carrière, cela représente des années de vie en moins. Les médecins du travail vous l’expliqueront, c’est une fatigue dont on ne récupère jamais. La plupart des personnes meurent soit avant l’âge de la retraite, soit juste après. C’est dire si ces primes sont légitimes ! Ne comparons pas ce qui n’est pas comparable !
Par ailleurs, les rémunérations des dirigeants ne représentent qu’une partie de l’iceberg. Ces personnes ont parfois de belles maisons, un chauffeur, une femme de ménage, un jardinier, etc., et le tout est payé par l’entreprise. Alors n’en rajoutons pas !