Monsieur le ministre, monsieur le président du groupe socialiste, j’ai mal pour vous.
Monsieur le ministre, monsieur le président du groupe socialiste, j’ai mal pour ces grandes valeurs de gauche qu’un temps, dans de grandes périodes de l’Histoire, nous avons pu porter ensemble.
Monsieur le ministre, monsieur le président du groupe socialiste, quand je vous écoute, j’ai mal pour le peuple de gauche et j’ai mal pour la France.
On peut avoir un débat idéologique, on peut conduire des batailles d’idées. Notre discours, par exemple, s’affronte au discours des représentants de la droite dans cet hémicycle. Nous disons, nous, en réponse à leurs propos de tout à l’heure, que l’argent doit servir davantage à la recherche, à l’innovation, à l’investissement ; que cet argent qui rentre dans certaines poches – on en vient à se demander ce qu’ils peuvent en faire ! – pourrait servir au développement industriel.
Mais ce que je vous reproche, à vous – je le dis avec une colère contenue mais je le dis avec solennité –, c’est que vous faites semblant !