Les vidéos peuvent incontestablement constituer un outil de pression sur les opérateurs car ils sauraient qu'ils sont filmés – un peu comme des radars sur les autoroutes. Cependant, certains aspects de ce dossier nous dépassent totalement, notamment ceux concernant les relations au sein des équipes des abattoirs, ou ceux relatifs à la réglementation. Nous ne sommes pas du tout mandatés pour nous prononcer sur ces sujets.
En tout cas, dans l'état actuel des choses et de nos effectifs, j'imagine mal nos services visionner des heures de film à longueur de journée. Une question se pose en effet : qu'en serait-il d'images aussi choquantes que celles diffusées par L214 si elles n'étaient pas visionnées ? À nouveau, le sujet nous dépasse un petit peu.