Le poste d'inspection le plus stratégique se trouve après l'éviscération : les organes étant encore proches de la carcasse, nous pouvons faire le lien entre les deux, nous avons une vue générale, et nous avons le matériel à portée de main pour pratiquer les incisions et les examens nécessaires. Tout va très vite : ou bien il n'y a aucun problème et la carcasse continue son chemin, ou bien il y a un défaut. Si l'anomalie est mineure, nous pouvons la corriger rapidement ; nous sommes formés pour cela. Si c'est plus grave, il faut détourner la carcasse et la consigner pour un examen ultérieur plus poussé. Mais il y a une cadence à suivre, il faut rester concentrer, on n'a pas le temps de regarder ce qui se passe ailleurs. L'aurions-nous que la séparation matérielle – il y a au moins des cloisons – entre les circuits propres et souillés nous empêcherait de voir comment se déroule la tuerie en secteur souillé. Ce n'est pas possible !