Monsieur Lasne, vous travaillez dans les abattoirs depuis vingt ans. Estimez-vous que l'évolution technologique est globalement favorable au bien-être animal ? Elle vise généralement les gains de productivité, ce qui permet sans doute d'augmenter les cadences dans un objectif de rentabilité – nous savons que, dans le secteur, les marges sont faibles –, mais pas nécessairement le bien-être animal. Peut-elle y contribuer ?
Le sacrificateur qui utilise un couteau mal aiguisé, comme celui que vous nous décriviez, madame Pupulin, peut-il refuser de changer d'instrument pour des raisons cultuelles ? Avez-vous la possibilité d'intervenir dans ce cas ? C'est un problème de fond…