Le fait que l'Agence soit dirigée par un magistrat hors hiérarchie de l'ordre judiciaire est en effet une garantie. Les magistrats – je pense par exemple à Mme Xavière Simeoni, actuelle cheffe du SCPC – sont parfaitement à même de faire vivre cette double culture sur laquelle, monsieur Marleix, vous avez raison d'insister. Ils sont sensibles à l'effort international qui est demandé : Mme Simeoni a par exemple participé à la formation de magistrats financiers à Madagascar.
L'équilibre du texte me paraît donc bon, et il repose en particulier sur le fait que le directeur ou la directrice de ce service soit un magistrat.