Intervention de Alain Calmette

Séance en hémicycle du 31 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Ruralité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Calmette :

Troisième préoccupation, l’offre éducative : la réponse, ce sont les « conventions ruralité », qui maintiennent le nombre de postes d’enseignants malgré la baisse du nombre d’élèves. Enfin, s’agissant de la résorption des zones blanches et de la couverture numérique, la réponse, c’est un plan gouvernemental sans précédent sur ces deux sujets.

Mais, monsieur le ministre, la ruralité est diverse et les territoires ruraux ne connaissent pas les mêmes trajectoires économiques et démographiques. Si trois quarts des communes rurales sont placées sous l’influence d’une ville, une partie de la population vit dans des communes isolées, éloignées de l’influence des pôles urbains, donc des bassins d’emploi. Cette ruralité-là a besoin d’une attention particulière, d’un État plus présent.

À cet égard, les contrats de ruralité annoncés par le Premier ministre le 20 mai à Privas pourraient être l’outil d’une plus grande efficacité, d’une plus grande cohérence et d’une plus grande mutualisation des efforts en faveur de ces territoires. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous en dire plus sur le calendrier, le contenu et l’architecture de ces nouveaux contrats, qui viennent compléter l’action concrète et déterminée du Gouvernement en faveur de la ruralité ?

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