Monsieur Chassaigne, il ne faudrait pas que votre approche soit manichéenne. (« Pas vous ! » et rires sur les bancs des groupes SRC, écologiste et GDR.)
Chers collègues, nous sommes tout aussi soucieux des salariés que vous. Une entreprise sans salariés n'existe pas, nous le savons aussi bien que vous. Mais pour qu'il y ait des salariés, il faut une entreprise. Or nous risquons de fragiliser tout le monde. Pour qu'il y ait du travail, il faut des travailleurs, mais aussi des entreprises. C'est un équilibre. Je vous invite donc à la mesure. Nous sommes aussi soucieux que vous, je le répète, de l'ensemble des Français.
J'en viens à notre amendement, qui tend à préciser que le risque est avéré, afin d'éviter des risques d'insécurité juridique. Notre démarche est une démarche de protection et d'intérêt général.